mercredi 7 septembre 2011

Une nouvelle aventure commence.


Je laisse ici les articles déjà présents sur le Blog, pour avoir un espace où les mettre et les faire partager, car malgré tout, ce sont mes tous premiers alors j'y tiens.



Pour le reste, retrouvez-moi ici :  http://www.weareart.fr/archives/category/chronique-2
 

jeudi 4 août 2011

Amy Winehouse, étoile filante.


L’artiste a seulement deux albums derrière elle, quand elle nous quitte le 22 juillet dernier. Un premier nommé Frank qui fut certes bien accueilli, mais c’est avant tout avec le second qu’elle connut le succès. Celui qui lui a valu 5 Grammy Awards, celui qu’on ne présente plus : Back to Black, meilleure vente d’album de l’année 2007, avec des tubes comme Tears dry on their own : 




Un maigre héritage, donc. Maigre en quantité mais certainement pas en qualité. Je ne vous permets pas de prétendre le contraire et ainsi de ne pas être de mon avis.
Ce qui nous marquera chez cette fille qui à l’époque déclarait déjà qu’elle allait mourir jeune, c’est qu’elle est morte seule, dans son lit. Une fille paumée qui rentre dans le triste « Club des 27 », avec comme membres Kurt Cobain, mort -seul- dans sa maison de Seattle; ainsi que Jim Morrison, décédé à Paris, Janis Joplin, encore seule, dans son hotel à Los Angeles; deux semaines après Hendrix qui décède dans son hotel à Londres, et un an après Brian Jones, qui meurt encore une fois comme les quatre autres : seul, dans sa piscine. La came isole ? Certainement.

On peut alors choisir de garder l’image d’une fille accro à l’alcool et aux drogues, au talent énorme, qui essayait en vain de remonter la pente, considérant l’intégralité de sa « personnalité » (pour le peu qu’une fan comme moi pouvait connaître sur elle bien sûr); mais on peut également choisir de ne reconnaître que son art. Ou... que sa dépendance.
J’ai fait le premier choix. Amy était dépendante, certes, mais elle était aussi incroyablement douée. Une fille paumée aux capacités énormes, et selon ceux qui la côtoyaient, une fille au grand coeur.



A la provocation, à la discrétion ou à la pudeur, elle préféra donc l’authenticité, l’energie et ... la drogue. Certains diront qu’elle se livrait à une « autodestruction à la hauteur de son talent ».
Comme l’a dit http://universite37.over-blog.com/ dans sa lettre ouverte adressée à la chanteuse, « elle avait ce machin que les autres n'ont pas, ce machin qu'on lui jalouse. Elle avait l'étincelle. Elle l'a noyée dans le poison ». 

Amy était selon ses proches et les personnes qui l’ont rencontrée, une personne entière. Une personne qui avait décidé depuis trois semaines d’arrêter complètement sa consommation d’alcool, comme le déclarait son père « C'était tout ou rien, et elle a décidé de tout arrêter du jour au lendemain ».

La chanteuse donnait en effet beaucoup d’energie sur scène (en parlant des fois où elle n’avait pas de mal à marcher, en parlant de ces concerts qui valent le coup, et qui nous secouent dans le bon sens du terme). Elle faisait ce qu’elle aimait, et elle le faisait d’un amour dit entier. Entier car Amy Winehouse était avant tout une personne, et non un personnage. La différence se doit d’être soulignée, car il exaltait de cette authenticité, une fragilité de tous les instants. Mais malheureusement comme elle le chantait si bien, « love is a losing game » ...

Le fait est que nous ne pouvons qu’imaginer la vie de ces gens-là. Sans la vivre, on ne peut juger et condamner une expérience, une vie. Au final, on l’admire, on la pleure, on rit sur son sort, mais au fond, elle nous aura tous marqués.

De toutes les choses qui nous font penser à elle, on retient le talent et l’éphémérité. Eh oui, il y a des choses qui sont faites pour ne pas durer. Parce que les choses qui nous paraissent les plus belles sont faites d’un instant. Un instant d’éternité. Je vous en prie, faites d’Amy Winehouse, chanteuse éphémère, une légende.


                        (sinon, à part ça, je viens d'être payée et je voulais commander ce t-shirt mais il est SOLD OUT d'après http://monsieursteve.com/store/. LA mauvaise nouvelle de ma soirée. Remontez-moi le moral en donnant vos impressions :)

mercredi 30 mars 2011

« Lady Gaga : ou l’art de se réinventer à chaque fois. »

  Quand on change trop souvent, le changement devient une constance. Et la constance devient stagnation. Et la stagnation devient ennui. Et l’ennui conduit à la banalité. La banalité revient à se noyer. Lady Gaga fait plouf. Lady gaga est un poisson. Lady Gaga nage dans le lac de mon indifférence.


 Born this way. OK, on peut saluer la mise en scène, les effets, tout ça tout ça... saluons donc. C’est Nick Knight, d’accord. Ce Nick Knight là http://vimeo.com/8221091, le Nick Knight de Björk, quoi :



 OK je passe sur le look implants qui cloche avec son "born this way" parce que justement, non, on ne naît pas comme ça.
 Au-delà de ça, il n’y a que des images à portée symbolique, un clip lourd de sens, (un peu trop même). J’ai envie de dire que c’est l’esthétique Gaga, quoi.
 Pas de choses qui glissent, pas de « je fais tomber une pierre dans l’eau pas pour voir ce que ça fait ni pour faire des vagues mais juste pour le fait de faire tomber des pierres dans l’eau ». N’empêche, les pêcheurs à la ligne n’aiment quand même pas Gaga (comprenne qui pourra ;).


 Il y a un truc qui pose tout de même problème c’est que trop de provocation tue la provocation. Et ça c’est un fait auquel je crois. C’est comme l’idée que le choix de ne pas choisir est un choix. Des fois, c’est bien quand c’est subtil, sous-entendu, implicite. Où on peut au moins chercher de nous même, trouver un sens mais là... la provocation n’a plus d’âme.
Par exemple, nous savons qu’elle est prête à faire un scandale pour une glace au lait maternel, mais par contre pour un parfum au sperme et au sang, là, il faut saluer l’originalité...

 L’autre problème je pense avec elle, c’est qu’on est à la fois maître et esclave de son personnage. Or nous savons que le masque a ses limites.

 Et je vous pose la question : quand il n’y aura plus rien à contester, plus rien à contourner, plus rien à blasphémer... comment fera-t-elle pour exister? Comment fera-t-elle pour garder son personnage et se réinventer à chaque fois?

 Oui, j’ai utilisé plusieurs fois le mot problème. Lady Gaga n’est pas un problème, elle est un « phénomène », maintenant est-ce qu’elle est là pour durer... l’avenir nous le dira.

 En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’elle a réussi à se demarquer. Elle a attiré notre attention, on a mordu à l’hameçon. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à remonter la ligne lentement pour ne pas nous laisser nous enfuir...




samedi 12 mars 2011

Quelques photos, juste parce que je ne veux pas qu'il n'y ait que du texte ici!

Thème : cérémonie. Photo co-réalisée lors d'un concours FNAC, idée d'un mariage entre oursons.

Thème : cérémonie. Co-réalisée lors du même concours FNAC.


Thème : tous en scène. Co-réalisée pour le "marathon photo" de la FNAC de Nîmes.

Toutes ces photos ont été prises avec ma "co-équipière" depuis un simple numérique, mais ces trois idées sont les miennes.

mercredi 9 mars 2011

Les Enfoirés : Une stratégie hypocrite pour un peu plus de dégoût chaque année.

 Rapide passage en revue du concept : Depuis l’année 1989 plusieurs personnalités principalement francophones (mais pas seulement) se regroupent pour enregistrer des chansons, et des clips-vidéos au profit des Restos du Coeur ( association caritative fondée par Coluche, chargée de distribuer des repas aux personnes les plus démunies ).

 Bon. Parlons-en des clips. Nous connaissons tous le noble (et respectable) but de l’association : apporter de l’aide. Il serait légitime de représenter les personnes à qui profite cette aide dans la vidéo, n’importe quoi, une rencontre au coin d’une rue... Quelque chose d’humain et de vrai. Au lieu de ça? Des stars qui sourient, blanches comme neige et qui se battent pour être près de Mimi Mathy et chanter leur phrase. « Regardez-moi : je donne de l’argent ». Mes chères célébrités, dès que la bonté rentre dans le domaine de l’admirable, ce n’est plus de la bonté.

 Quels avantages pour les artistes? Une jolie façade de joyeux donnateurs, une image revigorée, une belle promotion des artistes assurée.
 Quels avantages pour la populace? Des préjugés inchangés, un repas à Noël pour ceux qui ont de la chance et surtout aucune vraie considération. C’est beau dis donc.

 Sinon, il y a aussi des gens qui osent se faire leur propre avis sur les « clochards », les « crados », les SDF en s’y mêlant, en apparence tout au moins. Ouais, je connais une mémé qui donne une pièce de vingt centimes des fois. Sans un sourire. Du bout des doigts en sortant de la boulangerie et qui s’essuie la main sur son manteau après.

 Allons faire un tour sur leur site officiel : http://www.enfoires.com/
Outre les courtes citations de Coluche pour jouer la « nostalgie » : des pubs, des photos de concerts, des artistes, des chansons à écouter. Un livre d’or pour la bonne conscience. Pour faire un don, il faut descendre le curseur. Renaud ne participera pas à ce cirque cette année, c’est bien, il a enfin compris.
Ouais, on a besoin d’argent pour tout, en fait. C’est vrai, les gens ils n’ont besoin que de ça pour vivre. Non mais vous réalisez cette belle connerie que je viens de dire?
C’est comme les gens qui chaque année donnent un paquet de pâtes à la Banque Alimentaire et qui méprisent les gens qui achètent du maquillage ou des jouets pour les enfants. Bah ouais, permettre aux femmes pauvres de se maquiller, c’est mal, ça sert à rien. Eh oui en fait, le sourire qu’elle arrive à décrocher à son mari, c’est rien, ça n’a pas de valeur marchande.

 On pourra toujours accepter les donnateurs généreux qui sont présents chaque année. Si on ne change pas l’image qu’ils ont d’eux, ça ne sert à rien. Le changement il s’opère d’abord dans la tête.

 Et pendant ce temps, sur PurePeople : on parle de PURE EXCLU... reportage photos, grande soirée TF1. Woaw. On rappelle quand même à la fin quel numéro appeler pour faire un don. Encore heureux... (ah non même pas, mais à la place vous pouvez « devenir fan » ). C’est beau.

 Et les nécessiteux, ils sont où, dans tout ça? Eh bah ils sont assis dehors. Par terre. Officiellement, ils essayent de garder la tête haute, de ne pas perdre espoir en la vie. Officieusement, ils « prennent l’air » paraîtrait-il.